La distinction entre un refus d'obtempérer et un délit de fuite est claire dans la législation routière française. Le refus d'obtempérer concerne une réaction face à une sommation directe de la police, tandis que le délit de fuite fait référence à l'évasion d'une scène d'accident pour éviter les conséquences légales et la responsabilité.
Cela se produit lorsqu'un conducteur ne s'arrête pas suite à une demande explicite des forces de l'ordre. Ce refus peut être passif, comme ignorer les signaux des policiers, ou actif, en accélérant pour éviter l'arrestation. Les sanctions pour un refus d'obtempérer peuvent inclure une amende importante et une peine de prison, surtout si le refus met en danger la vie d'autrui.
Les sanctions pour ce délit sont :
En complément des autres sanctions :
Le refus d’obtempérer avec la mise en danger de la vie d’autrui :
Les sanctions sont bien plus lourdes :
Le délit de fuite est lorsqu’après avoir causé un accident, le conducteur ne s’arrête pas, et ce, de manière à tenter d’échapper à sa responsabilité pénale ou civile.
Les sanctions principales :
Les sanctions complémentaires :
Les sanctions sont doublées quand le délit de fuite a lieu après avoir causé la mort d’autrui ou provoqué une incapacité totale de travail de plus de 3 mois.
Dans ces cas, les sanctions sont :